Hier soir, il m’est venu cette petite histoire, que je vous transmets ici via cet article, concernant nos comportements dans certaines relations d’âmes soeurs…
J’aime bien comparer la Vie et ses progressions à une randonnée en montagne, parfaite image d’ascension !
« Un moniteur de randonnée, lors d’une marche demandant un certain niveau de concentration, s’aperçoit en cours de route qu’un randonneur qu’il encadre s’est blessé au pied. Sûrement une pierre tranchante qui aura buté contre son pied et réussi à transpercer la chaussure, même solide, jusqu’à atteindre le pied…
Pour l’aider, notre bon moniteur décide… de s’entailler lui aussi le pied…
Bien sûr, le randonneur ne comprend pas et reste bouche bée devant un tel comportement !
Comment ce moniteur peut-il lui venir en aide, alors qu’il s’inflige lui aussi de telles souffrances ? Et comment peut-il donner une image de fiabilité, de sérieux, en faisant ainsi ?
Le randonneur se sent alors encore plus souffrant, et seul, car sa plaie n’a pas été soignée, et de plus, une autre personne que lui est maintenant en souffrance et a aussi besoin de soins. Et quelle incompréhension de la situation !
C’est au moins double peine, car en plus d’être chacun affaibli, qui va pouvoir s’occuper d’eux à présent ? S’il n’y a personne d’autre sur ce chemin de montagne, ou bien si la prochaine personne vient à faire la même erreur ?… »
Il n’y a là rien qui aide à réparer l’autre, à l’aider à aller mieux, à s’élever !
Eh bien, il en est de même dans un couple, quand par recherche de l’approbation constante de l’autre, par peur de ne pas être aimé, on mime le comportement de l’autre pour se faire accepter.
Adoption des mêmes attitudes, peur d’oser être soi, et en parallèle recherche quasi constante d’attention, besoin de se raccrocher à l’autre (allant jusqu’à lui donner une sensation d’étouffer !) par peur de l’abandon…
Autant de comportements où on ne se respecte pas soi, déjà, et où on ne respecte pas l’autre non plus, puisqu’il y a un manque d’authenticité, de vérité.
Il en va de même dans cette métaphore des randonneurs, où chacun ne peut aider au final l’autre.
Pour une bonne cohésion, une bonne relation, dans un couple, ou même dans d’autres situations d’échanges interpersonnels, il est primordial de bien se connaître, de créer son propre espace et de le faire respecter, et de faire de même par empathie pour l’autre : respecter son propre espace.
Les forces de chacun, les différences, les goûts, les sensibilités, mais aussi les faiblesses, les défauts tout comme les qualités, sont autant de richesses, de diversités, à respecter et à faire fructifier tous ensemble.
« Je te respecte et je me respecte ; tu te respectes et tu me respectes. »
« Je te respecte et tu me respectes ; je me respecte et tu te respectes. »
Ce n’est pas en imitant, en s’écrasant presque devant l’autre pour lui faire plaisir, en faisant semblant, qu’on réussit à construire une belle relation !
L’échange, la spontanéité, dans l’identification et le respect des différences, la complémentarité de ces différences est à la base d’une relation réussie.
C’est le côté vrai, pur et sincère qui en sera à la base et créera une belle et tendre complicité.
Par exemple, suivant les centres d’intérêts de chacun : « Tu n’aimes pas ça en moi ? Ce n’est pas grave, parce qu’honnêtement, je n’aime pas ça en toi ! Donc au moins, vu comme ça, on est à égalité ! ».
C’est ainsi qu’on différencie une relation basée sur le manque, la dépendance affective, d’une relation plus saine, où chacun a son propre espace et peut se sentir libre de « respirer ».
A méditer ! 😉
Prenez bien soin de vous !
Nam’Asté !