Chaque jour, se lever et se dire : « Je vais tellement réussir ! »…
Même pas grand chose, mais au moins, essayer et persévérer, jusqu’à l’accomplissement.

Aurélie Dufour, énergéticienne – Spiritualité, Nature & Bien-être
Je partage ce petit conte que j’ai écrit ce matin, qui me rappelle que nous sommes tous quelque part ce cygne, qui se croit intouchable, qui pense ne pas avoir besoin de changer. La Vie est un Cadeau divin pour nous apprendre à évoluer, à changer de regard, à réajuster nos valeurs et apprendre la résilience, en fonction des expériences et épreuves rencontrées :
« Un cygne, majestueux, grand, fier, sur son étang, se surprend un jour à se débattre dans un filet posé par des chasseurs…
Il ne comprend pas, peste, râle, bat des ailes pour se dépétrer de cette vilaine affaire.
Il pense :
« – Comment peut-oser s’en prendre à moi, le plus bel oiseau de ce lieu, le roi de cet étang ?»
Et il se débat, encore et encore… Rien n’y fait, malgré son agitation, malgré ses pensées, ses prières aussi, car il finit par supplier le Ciel de bien vouloir lui venir en aide.
De l’arrogance à la colère, notre cygne finit par tomber dans les pleurs et à implorer la grâce divine.
Dans un moment d’effondrement, où le cygne est prêt à entendre Dieu. Celui-ci lui explique :
« – Te voici maintenant prisonnier comme tu as contribué à faire prisonniers les autres oiseaux de cet étang. Souviens-toi, le nombre incalculable de fois où tu as fait sciemment fuir les canards, les poules d’eau, les cormorans, les hérons, et tant d’autres, juste pour le plaisir de les voir se faire piéger et tuer par les chasseurs ? Tout ça pour que tu te donnes, que tu t’octroies de plein droit, une supériorité que tu n’as pas, puisque Je considère que vous êtes tous égaux, et que Je vous aime chacun comme vous êtes ? Tu as voulu être seul au final à régner sur cet étang, en cherchant sournoisement à évincer tous les autres.
Et aujourd’hui, c’est à ton tour de vivre cela, par juste retour des choses selon Ma loi divine. Débrouille-toi maintenant !»
Le cygne se fait humble et pensif devant cette leçon de Sagesse. Il s’apaise, se calme et comprend son erreur.
Dieu ajoute :
« – Sache cependant que Je serai là pour toi chaque fois que tu prieras sincèrement, que tu écouteras ton Coeur, plutôt que ton ego.»
Notre cygne se fait alors tout doux, lui qui se débattait, s’agitait, il y a encore quelques minutes. Comme converti à la loi divine, et réfléchissant bien à ce sage enseignement, il ne bouge plus, se replie sur lui-même et baisse la tête, puis ferme les yeux.
Un calme immense l’envahit, une sérénité qu’il n’a jamais connue jusque-là.
Lâchant prise sur tout, c’est alors que le filet tombe tout seul, sans le blesser ni plus l’entraver.
Le cygne est de nouveau libre.
Mais il n’est plus le même : une prise de conscience s’est opérée en lui, cette expérience de vie et la leçon qu’il a pu en tirer lui ont ouvert l’esprit sur quelque chose de beaucoup plus grand et universel.
Se sentant alors à égalité avec tous les autres oiseaux de l’étang, il se dit bien qu’il ne fera plus le beau comme avant, ni qu’il essaiera de leur paraître supérieur.
Au contraire, il sera plutôt le gardien de l’étang, puisqu’il est grand et que sa force peut servir à avertir les autres du danger. Il s’en servira à bon escient cette fois, de manière vertueuse et non plus vicieuse.
Il aidera les autres oiseaux à fuir en cas de danger, ou à se cacher prudemment. Il se fera courageux et brave, quitte à risquer sa vie, et non plus sournois, taciturne, et opportuniste. Le cygne a alors compris la loi du karma, et que tout ce qu’il émane lui revient tôt ou tard…
Il a conscientisé qu’il devait changer de vie. La mort a bien failli le prendre, elle qui l’a guetté et mis dans un filet tendu par des chasseurs…
Or, Dieu n’abandonne jamais personne, pas même le plus « méchant », le plus « petit ». Il donne une chance, même infime, de rejaillir à Sa Lumière, à Son Amour. Encore faut-il savoir s’en saisir et se ressaisir, oser changer de regard et s’ajuster, pour guérir et retrouver son Vrai Chemin. »
Hier soir, il m’est venu cette petite histoire, que je vous transmets ici via cet article, concernant nos comportements dans certaines relations d’âmes soeurs…
J’aime bien comparer la Vie et ses progressions à une randonnée en montagne, parfaite image d’ascension !
« Un moniteur de randonnée, lors d’une marche demandant un certain niveau de concentration, s’aperçoit en cours de route qu’un randonneur qu’il encadre s’est blessé au pied. Sûrement une pierre tranchante qui aura buté contre son pied et réussi à transpercer la chaussure, même solide, jusqu’à atteindre le pied…
Pour l’aider, notre bon moniteur décide… de s’entailler lui aussi le pied…
Bien sûr, le randonneur ne comprend pas et reste bouche bée devant un tel comportement !
Comment ce moniteur peut-il lui venir en aide, alors qu’il s’inflige lui aussi de telles souffrances ? Et comment peut-il donner une image de fiabilité, de sérieux, en faisant ainsi ?
Le randonneur se sent alors encore plus souffrant, et seul, car sa plaie n’a pas été soignée, et de plus, une autre personne que lui est maintenant en souffrance et a aussi besoin de soins. Et quelle incompréhension de la situation !
C’est au moins double peine, car en plus d’être chacun affaibli, qui va pouvoir s’occuper d’eux à présent ? S’il n’y a personne d’autre sur ce chemin de montagne, ou bien si la prochaine personne vient à faire la même erreur ?… »
Il n’y a là rien qui aide à réparer l’autre, à l’aider à aller mieux, à s’élever !
Eh bien, il en est de même dans un couple, quand par recherche de l’approbation constante de l’autre, par peur de ne pas être aimé, on mime le comportement de l’autre pour se faire accepter.
Adoption des mêmes attitudes, peur d’oser être soi, et en parallèle recherche quasi constante d’attention, besoin de se raccrocher à l’autre (allant jusqu’à lui donner une sensation d’étouffer !) par peur de l’abandon…
Autant de comportements où on ne se respecte pas soi, déjà, et où on ne respecte pas l’autre non plus, puisqu’il y a un manque d’authenticité, de vérité.
Il en va de même dans cette métaphore des randonneurs, où chacun ne peut aider au final l’autre.
Pour une bonne cohésion, une bonne relation, dans un couple, ou même dans d’autres situations d’échanges interpersonnels, il est primordial de bien se connaître, de créer son propre espace et de le faire respecter, et de faire de même par empathie pour l’autre : respecter son propre espace.
Les forces de chacun, les différences, les goûts, les sensibilités, mais aussi les faiblesses, les défauts tout comme les qualités, sont autant de richesses, de diversités, à respecter et à faire fructifier tous ensemble.
« Je te respecte et je me respecte ; tu te respectes et tu me respectes. »
« Je te respecte et tu me respectes ; je me respecte et tu te respectes. »
Ce n’est pas en imitant, en s’écrasant presque devant l’autre pour lui faire plaisir, en faisant semblant, qu’on réussit à construire une belle relation !
L’échange, la spontanéité, dans l’identification et le respect des différences, la complémentarité de ces différences est à la base d’une relation réussie.
C’est le côté vrai, pur et sincère qui en sera à la base et créera une belle et tendre complicité.
Par exemple, suivant les centres d’intérêts de chacun : « Tu n’aimes pas ça en moi ? Ce n’est pas grave, parce qu’honnêtement, je n’aime pas ça en toi ! Donc au moins, vu comme ça, on est à égalité ! ».
C’est ainsi qu’on différencie une relation basée sur le manque, la dépendance affective, d’une relation plus saine, où chacun a son propre espace et peut se sentir libre de « respirer ».
A méditer ! 😉
Prenez bien soin de vous !
Nam’Asté !
Il y a une semaine, j’écrivais à propos du burn out, vous relatant mes ressentis et mon point de vue concernant ce « mal du siècle »…
Ce soir, je tombe « par hasard » (!!!) – merci Saint Chronicithé ! -, sur un webinaire qui m’a tout de suite parlé, à propos du burn out, et comment reconnaître les symptômes, tant émotionnels que physiques (les maux du « corps », sont les maux du « coeur », donc, de l’âme…).
Il y est beaucoup abordé le poids de l’éducation, quasiment comme un « socle », un « terreau fertile » hélas, pour finir en adulte burn-outé…
Le côté perfectionniste, le sentiment de devoir faire passer les autres avant soi, devoir satisfaire son entourage pour se sentir bien, avoir un semblant de reconnaissance… « Sois fort », « tais-toi », « fais plaisir »… Vous savez, tous ces schémas qui nous font préférer voir à l’extérieur, ce que nous avons pourtant déjà en nous, mais, nous entretenons un schéma d’action et de pensée qui nous fait aller chercher ailleurs ce qui est vrai et constant en nous, au risque de grosses déceptions, voire d’un effondrement.
Ce soir donc, un peu en live, à l’arrache, j’ai très envie de partager avec vous ce reportage de Théo Duverger, coach et conférencier pour les « burn outés« , lui-même touché de très près par ce fléau, puisqu’ayant subi lui-même un burn out, et ayant souffert du suicide d’une amie elle aussi touchée par un burn out.
(J’aurais tendance à dire que c’est un très bon thérapeute, dans le sens où les vrais guérisseurs sont ceux qui ont connu, expérimenté, dans leur âme, dans leur corps, les souffrances qu’ils sont capables de guérir ensuite chez les autres).
En espérant que cette vidéo pourra vous aider, vous donner des pistes, si vous connaissez vous-même le burn out, ou avez des « symptômes », ou que vous soupçonnez quelqu’un dans votre entourage d’en être victime, pour accompagner, aider, etc. :
Si vous êtes touchés par un burn out, plus ou moins fort, sachez que vous n’êtes jamais seuls, et que vous pouvez être écouté et aidé pour vous relever.
Apprenez la résilience, à vraiment vivre au jour le jour, pas après pas. « Carpe diem« , et rien d’autre !
C’est une phase importante de la reconstruction, et du début de votre nouvelle vie, car oui, il y a bien une nouvelle vie qui vous attend après cette phase de grand « reset ».
Aimez-vous, respectez-vous, et le reste suivra ! Gardez la Foi, gardez la Joie !
Nam’Asté !