Bien le Bon Soir, chères belles Âmes ! 🙂
Dernier jour d’octobre, et demain, selon le calendrier celte, premier jour de la Nouvelle Année !
Autrefois, la fin de la saison des récoltes symbolisait aussi la fin de l’année, et donc, novembre commençait un nouveau cycle (« nov » – nouveau, en langage des oiseaux).
Une période charnière, un passage, une Renaissance…
Les Celtes étant très attachés à la Nature, à son rythme, à son observation, il est bon, par les temps qui courent (parfois trop vite !), de se rappeler que nous sommes tous, que nous ayions conscience ou non, liés à la Nature.
Spirituellement, c’est un moment fort, comme une « nuit noire », un passage obligé dans nos zones d’ombre, pour rejaillir à la Lumière, exactement comme le fait la Vie quand elle renaît de ses cendres.
C’est une période « phénix », où nous sommes invités à embrasser notre ombre, pour l’accepter, la transcender, vers une version plus lumineuse et légère de notre Être.
Aujourd’hui, le païen qui est en nous accepte et embrasse le christique présent en lui aussi : deux « polarités » différentes, mais pas tant que ça, puisque le paganisme dans sa version pure, naturelle, a précédé le christianisme et a même été son terreau fertile…
Beaucoup d’écrivains s’entendent même pour dire que Jésus était chaman, qu’il était profondément relié à la Nature… D’ailleurs, quand on lit ses paraboles, elles sont empruntes d’images liées à la Nature…
Nos propres « contradictions », internes, tendent à s’harmoniser autour d’un point zéro, un point de chute, de reliance, d’accord, entre nos différences, pourtant bien complémentaires parfois.
C’est la voie du juste milieu, celle de la réconciliation avec soi-même, avec les autres.
Nous vivons une fin d’année 2025 marquée par la violence, la haine, un côté manichéen de la vision du monde (« tout bien vs tout mal »), qui n’est évidemment pas le message du Christ.
C’est difficile de se faire des repères dans une civilisation qui s’effondre, et l’Ombre l’a bien compris, et va même jusqu’à s’immiscer dans des milieux religieux ou spirituels pour inciter à la discrimination.
Aujourd’hui donc, en cette veille de la Toussaint, il est temps de prendre le temps… Un temps pour soi, pour se recentrer, revoir ses priorités, ses objectifs, voir si ceux-ci sont en accord avec ses valeurs de cœur.
« Tous Un », tous unis… « Tous humbles » aussi, et résilients, c’est, à mon sens, uniquement de cette manière que nous pourrons tous nous en sortir et bâtir un monde meilleur, pour nous, et pour nos enfants.
La sorcière, intuitive, connaisseuse de la Nature et de ses secrets, rejoint la prêtresse essénienne proche de Yeshuah.
Le druide, païen, a rendez-vous avec le Christ en lui, comme chef de tribu et sage décisionnaire.
Réunion, réconciliation, maturité d’esprit, pour grandir sereinement, même « imparfaitement ».

Nous, vivants, ressentons davantage en cette période nos morts, ceux qui sont de l’autre côté du voile. Ils nous insufflent la foi, l’espérance, et nous rassurent que tout va bien de leur côté, parfois même mieux que ce que nous vivons ici-bas !
C’est aussi un passage vers Noël, un autre moment en « période sombre » (l’hiver), emprunt de mystère et de magie, de retour à soi et à « l’âme agit » qui est en nous.
La Nature est notre socle, notre pilier, notre ancrage, et Elle nous enseigne tant, Elle, Fille de Dieu, Sa plus pure Création.

Ne l’oublions pas.
Belle soirée chaleureuse de Samhain, entourée des éléments, des couleurs de l’automne, marquant cette douce transition !
Nam’Asté.
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