Noël devrait être compris comme une fête d’amour universel, d’élévation de notre conscience christique.
Peu importe qu’on célèbre ou non Noël, que cette fête nous semble à forte connotation religieuse, ou à forte tendance commerciale hélas de nos jours dans notre société.
Je pense qu’avant tout, Noël nous rappelle le mystère de la vie, par la naissance de Jésus. Le mystère d’une âme qui choisit l’incarnation, la manifestation de l’invisible dans la matière… La beauté de la vie, sa puissance et en même temps, sa fragilité, comme lors d’une naissance, quand on fait connaissance avec son nouveau-né : c’est un moment à la fois de pure grâce, de contemplation, mais qui est aussi intimidant et déstabilisant.
Jésus, le Christ, en venant sur Terre, a choisi de nous montrer que nous sommes tous aimés sur cette planète sans commune mesure. Tous, sans exception. Il n’y a pas de limites à cet Amour, car chaque âme est une manifestation divine. Nous avons chacun en nous cette conscience, la conscience christique sacrée, universelle à toute l’humanité. Que nous en ayons pleinement conscience ou non, nous portons tous en nous, au coeur même de nos cellules, cette conscience christique sacrée, cette flamme de Dieu, cette étincelle de la Source.
Noël est donc la quintessence de la célébration de la manifestation de l’Amour christique en notre coeur. Rappellons-nous que nous sommmes tous frères et soeurs, aimés sans limites ni conditions (ce sont des concepts de l’ego).
Que ce soit le 25 décembre ou un autre jour de l’année, soyons reconnaissant de cette pleine connexion à la Source divine de Lumière, et manifestons-la pleinement, comme le Christ l’a fait 2000 ans auparavant, pour nous montrer la Voie.
