«Je suis la dangereuse et la très douce
Celle qui tourbillonne, mais ne change jamais
Je suis la puissance et l’innocence, la tempête et l’embellie
Le printemps tenace et le sang sur la neige
L’amante aux gestes lents, aux yeux pleins de lumière
Celle que l’on révère et celle que l’on brûle comme sorcière
La clémente et la très lointaine
Celle qui murmure des secrets
Je bouscule tous vos plans d’un grand rire, j’éparpille vos lois, et en tremblant je vous offre une rose
Je suis la nostalgie au fond de votre cœur
Je vous attends depuis l’aube du monde
Je veille sur chaque heure de votre sommeil
C’est mon sourire qui vous a portés jusqu’à ce jour et qui vous fait croire en la vie
Je suis votre destin, je fais tourner la roue
Je suis la Femme
Une brise de rien du tout sur l’océan de vivre
Un grand tracas d’amour qui monte jusqu’aux étoiles…»
« Les femmes éternelles »,
Jacqueline Kelen.
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