Bon Jour, Belles Âmes ! 🙂
Dans cet article, je tiens à remettre un peu les pendules à l’heure concernant la «spiritualité».
C’est un questionnement ces derniers temps et quelques belles discussions (merci Margaux !), et un constat que je fais, cumulé à mon vécu, qui m’amène aujourd’hui à écrire cet article.
Être spirituel, ce n’est pas être « parfaitement parfait » et se mettre une pression de dingue pour être le plus exemplaire possible !
(«Parfait», en langage des oiseaux = «pas refait», qui ne se remet pas en question, qui n’évolue pas).
Ce n’est pas afficher un beau visage, un magnifique sourire de façade – limite avec des paroles bien mièvres ! -, et ne pas dire de gros mots.
Être spirituel, c’est parfois en avoir franchement marre de tout, c’est être en colère, être triste, ou très ému, touché par quelque chose qui nous émeut, jusqu’à en pleurer.
Loin des clichés du «Nouille Age», c’est être mal coiffé, pas maquillée du tout, s’assumer physiquement tel qu’on est.
C’est sortir des sentiers battus, s’assumer tel qu’on est, quitte à être rejeté car incompris.
C’est apprendre à être bien uniquement entre soi-même et soi-même, sans ego spirituel, juste en apprenant à se connaître («connais-toi toi-même, et tu connaîtras l’Univers et les Dieux !»).
C’est assumer un certain isolement parfois, c’est apprivoiser la solitude, pour se réaligner et «redevenir sérieux».
C’est reconnaître ses erreurs, c’est voir son cheminement personnel et se remercier pour tout ce parcours, pas toujours évident, parfois douloureux, mais qui contribue jour après jour à notre évolution d’âme.
C’est oser parler franchement, avec respect certes, mais parfois aussi un ou deux gros mots bien placés, plutôt que des phrases «trop polies pour être honnêtes».
C’est dire franchement ce qu’on pense, c’est oser avouer des choses que les gens n’ont pas envie d’entendre, mais qu’ils doivent quand même apprendre pour aller mieux (exemple : une vraie séance de voyance, plutôt que de conforter les émotions de la personne qui vient consulter).
C’est spirituel, c’est être vrai, s’assumer dans sa vraie Nature.
C’est apprendre déjà soi à ôter tous ses masques, à vivre des expériences inconfortables pour avancer, débarrassé de tout attachement à son ego.
C’est aussi assumer son parcours d’âme, se respecter et aligner son Moi Humain avec son Moi Divin (utiliser le «je» à bon escient *, en parfaite conscience de sa présence «Je Suis»).
* le «je» n’est pas négatif, il nous aide à nous identifier en tant qu’être humain incarné, et en cela, nous apprenons à utiliser justement notre corps mental et notre identité dans cette vie.
Être spirituel, c’est accepter de ne plus nourrir certaines relations, c’est couper des liens et travailler encore et toujours sur soi pour se rapprocher d’âmes plus alignées avec la nôtre.
Enfin, être spirituel, c’est vivre une vie normale et faire de chaque expérience de vie un tremplin pour apprendre, même dans les gestes, les actes, les plus anodins, voire ennuyeux, du quotidien.
(Pas besoin de tout laisser tomber et d’aller s’isoler pour le restant de ses jours dans un temple ou dans une abbaye !).
Être authentique, sincère ; rester humble – déjà pour soi, et ensuite par respect pour son prochain, c’est aussi un autre aspect d’une vraie spiritualité assumée.
Il est utile de reconnaître ces aspects chez quelqu’un qui se dit «spirituel», pour être sûr d’avoir affaire à quelqu’un de sincère.
Après tout, même le diable est «spirituel», puique tout est esprit, étymologiquement parlant ! 😉
Ecoutez toujours votre intuition et comment réagit votre coeur !
Belle journée à vous !
Nam’Asté !
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