Celui qui ascensionnera se fera petit…

Il m’est venu aujourd’hui cette autre parole de Jésus, quand ses apôtres s’interrogent de savoir qui est le meilleur d’entre eux…
Cela me rappelle un peu la course à la compétition que nous connaissons tous (hélas !) dans nos vies, pour savoir qui réussit le mieux dans la vie…
En ces temps où tout s’écroule pour être mieux reconstruit sur des bases saines centrées sur le Coeur et non plus l’ego, j’ai ressenti le besoin de republier ce passage de l’évangile de Saint Marc :

Jésus et ses disciples arrivèrent à Capharnaüm. Lorsqu’il fut dans la maison, Jésus leur demanda :
– De quoi discutiez-vous en chemin?
Ils se taisaient, car en chemin ils avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S’étant assis, Jésus appela les Douze et leur dit :
– Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous.
Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d’eux, l’embrassa, et leur dit :
– Quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il accueille. Et celui qui m’accueille, ce n’est pas moi qu’il accueille, mais Celui qui m’a envoyé.

Cela renvoie à mon sens à ce besoin de travailler sur soi spirituellement, de se faire humble et neutre, ouvert à tous les possibles, pour soi ou concernant son environnement (ce qui nous entoure est le reflet de notre âme, après tout).

Se faire petit, c’est aussi savoir réécouter son Enfant intérieur, très intuitif, spontané, qui sait, car lui est déjà centré sur le Coeur, et rien n’est filtré par le mental ou l’ego, comme chez les adultes. C’est laisser vivre son Âme d’enfant…

Ecouter son Enfant intérieur, qui sait sans savoir !
Ecouter son Enfant intérieur, qui sait sans savoir !

C’est aussi se faire petit, se faire humble, par rapport aux forces de la Nature, la respecter, l’aimer, comme nous devons nous respecter et nous aimer.

Humble, après tout, vient du mot « humus », la terre, en latin.
C’est en un sens se faire chaman, revenir à un point zéro au niveau de l’âme et fusionner avec la Nature, l’Univers, la Source, dans un but de déconstruire ce qu’on pensait savoir, et accepter de se remettre en question, voire même de tout remettre en question, pour réintégrer des réponses plus universelles et axées sur l’Amour, sur le Divin.

Bonne réflexion à vous ! Je vous souhaite un agréable week-end ! Nam’Asté !

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