Les tabous tombent petit à petit au sujet de l’autisme. Ces troubles sont de plus en plus reconnus pour les personnes touchées. De même, les aidants ont un rôle enfin reconnu (et il était temps !) : ils sont moins dans l’ombre, dans l’anonymat.
Des personnes connues, des acteurs par exemple, osent briser les tabous et évoquer l’autisme de leurs enfants, à travers des films, des livres, et en créant aussi des plateformes d’entraide, d’écoute, à destination des personnes touchées par ce handicap :
Car hélas, un peu comme être mère au foyer, être parent aidant peut être perçu comme une « honte », car on ne travaille pas, on ne ramène pas de fric à la maison, et en plus, on s’occupe d’un handicapé… Et quand on cumule les deux fonctions, ça casse parfois plus que ça ne passe !
Si, si, cette mentalité existe encore en 2020. C’est triste. Mais réel. Heureusement, la société dans son ensemble évolue et une forme de reconnaissance se fait jour. C’est un immense soulagement ! Comme je suis mère aidante de mon fils autiste Asperger, c’est comme une bouffée d’air frais, une légèreté retrouvée. Enfin, ce que je fais, toute seule dans mon coin, pour aider mon fils, sans soutien, sans échange, sans reconnaissance, est enfin mis en lumière ! J’imagine aussi la joie d’autres parents quand ils apprennent ce genre de nouvelles !
Connaître ses droits, se sentir reconnu, aide à ne pas sombrer et à s’affirmer, à retrouver confiance en soi et à pouvoir continuer à donner cet Amour dont la personne autiste a tant besoin pour se construire.
La CAF a récemment créé une allocation pour les aidants : l’AJPA (Allocation Journalière du Proche Aidant). C’est encore un progrès, une évolution positive à souligner !
Pour reprendre l’article Ouest France partagé plus haut, je citerais aussi la plateforme Autisme Info Service, qui peut s’avérer être d’une grande aide pour être orienté dans ses choix d’éducation et de suivi pour une personne autiste :
https://www.autismeinfoservice.fr/
Des progrès arrivent et c’est formidable ! Je souhaite personnellement, de tout coeur, que le métier d’AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) c’est-à-dire de personne accompagnant dans la scolarité les enfants handicapés, soit reconnu à sa juste valeur, car c’est un métier formidable, qui demande d’être fort, d’être humain.
C’est un rôle d’aidant aussi, mais sous-estimé. Pour les AVS aussi, il y a besoin d’un changement de mentalité, d’une prise de conscience profonde de leur rôle primordial pour que les enfants « différents » puissent aussi avoir accès à une scolarisation, qui soit la plus épanouissante possible.
Nous avons tous à apprendre les uns des autres. Adultes, enfants, « normaux », handicapés, « différents », « zarbis », « chelous », peu importe… Vivre dans l’échange au-delà des apparences est une richesse inestimable !