Une invitation à la réflexion, à se poser des questions car l’énergie de Marie est fortement liée à la déesse-mère Isis, et que culturellement, le culte d’Isis a par la suite influencé l’adoration de la Vierge Marie.
Au hasard de mes recherches sur Internet, je suis tombée dimanche dernier sur une photo, d’une statue de la déesse Isis, datant de la période romaine :
Cette photo a eu sur moi un effet troublant… Comme si elle était le chaînon manquant entre les représentations classiques de la déesse Isis, des fresques égyptiennes, que l’on connaît tous, et les représentations actuelles de la Vierge Marie.
Ou comment le culte de la déesse-mère a évolué au fil des siècles autour du bassin méditerranéen, passant d’une femme déesse toute puissante à une mère dévouée, serviable… mais toujours avec cette même énergie pure sous-jacente, cette même puissance, qui fait peur aux systèmes patriarchaux, d’où cette « infantilisation » de Marie.
Par exemple, cette représentation de Marie, à l’enfant Jésus, bien que reflétant beaucoup de douceur, c’est certain, a hélas en même temps, je trouve, un côté infantilisant (Marie a des traits enfantins, innocents) :
La Vierge à l’origine était une déité réunissant en elle seule les deux pôles féminin et masculin, elle était l’Unité cosmique à elle seule, d’où son grand pouvoir car elle avait la maîtrise complète et totale de son âme et ne dépendait de personne, puisqu’elle avait tout en elle.
Cela a bien entendu dérangé et il a fallu au cours des siècles cacher cela, réarranger les choses car ce grand pouvoir faisait peur.
Voici deux liens intéressants pour mieux comprendre le culte d’Isis, et son évolution dans la culture occidentale :
La civilisation romaine et le culte de la déesse Isis
Je continuerai mes recherches, car le sujet est passionnant. Je vous invite bien sûr à partager en commentaires vos connaissances, pour enrichir cette réflexion autour de l’énergie de Marie.
Namasté !
N’âme asté
L’aste est une branche à fruit sur un pied de vigne. (définition du dictionnaire Larousse). Dans l’ancien français c’est une longue lance en bois, une hampe.
Lance, l’ance comme des poignée d’amour, comme ense-erre ton coeur rempli d’amour.
La Hampe est une tige que l’on prend par la main, à pleine main, comme la vie qui nous fait vibrer et que l’on prend à bras le corps.
N’âme hasté. Prend ton âme à pleine main et vit-le, partage-le. Ce n’est pas pour rien que c’est le mot choisit pour conclure ce texte à la déesse-vierge. Prend ton âm-our à plein coeur. Isis ouvre les bras pour le recevoir, Marie poursuit le geste en l’âme-menant en son coeur où elle le garde chaudement au creux du sien.
L’on m’a dit tout à l’heure que la langue française était coquine, en effet, coque-in, car c’est bien à l’intérieur que se trouve notre vérité. Malgré ce que les hommes ont voulu montrer ou faire croire avec leurs statues et leur culte-hure, ce que j’y vois moi c’est t’occupe pas d’eux et aime.
La hure est une tête d’animaux, dans son côté plus noir, caricatural, c’est la tête coupée d’un sanglier que l’on brandit comme un trophée. Cette image va bien à ma représentation de la religion, déformée, tronquée. Alors oui, gratte la coque et ouvre, regarde à l’intérieur, la branche est fleurie du véritable message qui s’y trouve, BRANDIT L’AMOUR DE TOUTE TON ÂME.
Et un seul mot suffit pour dire cela Namasté.
Isâne
Merci Isabelle pour ce beau commenatire ! 🙂
J’ose poursuivre tes pérégrinations verbales : « Asté », fait penser à « Astre », à « Etoile »… Et Asté, c’est pas loin de Lourdes, c’est dans les Hautes-Pyrénées, et on y trouve même une fontaine miraculeuse ! Décidément, le féminin sacré n’a pas fini de nous surprendre et de nous émerveiller (« mère », « merveille », qui « veille »).
Zébuline.