Je souhaiterais évoquer dans cet article quelques observations personnelles que j’ai pu faire, concernant le burn out.
Ceci est donc mon approche, avec mes propres constatations, votre vécu et le mien, ainsi que mon ressenti.
Il s’agit donc d’un article nettement plus sérieux que celui que j’ai publié le 1er avril, où je tournais en dérision le concept de synchronicité. Cependant, petit aparté, je pense que le burn out naît aussi lorsqu’on ne suit pas les synchronicités qui nous sont offertes, qui nous permettraient pourtant l’ouverture d’une voie plus harmonieuse, plus épanouissante dans notre vie.
En effet, je pense que le « bon candidat » au burn out est celui ou celle qui se raccroche beaucoup trop à son mental.
Une personne trop dans le contrôle, qui maintient des habitudes, par devoir, et/ou pour se rassurer aussi quelque part, mais qui ne se rend pas compte à temps, qu’au final, c’est un schéma de vie toxique, qui va finir par créer une cassure dans sa vie… En gros : « ça va péter ! ».
Un mental très fort, donc, omni-présent, qui va couper l’aspiration profonde de l’être, liée à l’intuition… Il se crée alors dès le départ un fort décalage entre l’être et le faire : plus ce décalage s’accentue au fil des années, plus une part de nous le réalise. Une forme d’état de conscience de ce mal-être se fait jour : on « saisit » cette différence, et on n’en peut plus au final !
Ce mal-être dû au décalage entre ce qu’on aimerait faire, et ce qu’on fait réellement, conduit alors vers des phases de déprime, ou de dépression, voire de burn out.
Un mental trop accaparé par diverses obligations extérieures, contribue à baisser notre taux vibratoire, et enferme dans un cercle vicieux d’accaparement par le mental…
Les obligations extérieures qui sont aussi une source de « gratification », la recherche d’une reconnaissance extérieure, pour combler des blessures émotionnelles.
Nous vivons dans une société où il est bien vu d’être très occupé mentalement : c’est valorisé, même si c’est au détriment de notre équilibre général…
Une personnalité carrée, structurée, est souvent mieux vue qu’une personnalité intuitive, imaginative, créative…
Et pourtant, c’est encore une fois plus un modèle éducatif, un formatage dès le plus jeune âge, qu’une réalité !
Nous sommes tous différents, avec des profils de personnalités diversifiés, et c’est ce qui crée la richesse de notre société. Seulement voilà, nous avons été éduqués dans un modèle favorisant l’intellect, le mental, au détriment d’autres qualités…
Cela contribue hélas au décalage entre le vrai « moi » et le « moi » construit par les différents masques qu’il a fallu porter pour être bien vu… Tôt ou tard, notre véritable nature ressurgit, et cela peut s’exprimer malheureusement par un passage en burn out…
Le burn out naît aussi d’une grande force d’adaptation à un environnement qui ne nous convient pas.
Il peut s’agir de notre famille, de nos amis, collègues, etc. En raison d’un modèle d’éducation fort, et d’une blessure d’abandon/rejet à compenser, l’individu fait tout ce qu’il peut, même inconsciemment, pour se faire accepter et être bien vu. Le tout au détriment de l’écoute sincère de son âme et de sa « petite voix » intérieure qui souffle pourtant que ce n’est pas bon…
Encore faut-il en avoir conscience et savoir s’écouter à temps, car bien souvent, on vit alors dans un modèle où on se surpasse, on veut donner plus que ce qu’on peut donner (déséquilibre dans l’énergie du donner/recevoir), qui conduit à l’épuisement, physique et moral.
Un entourage toxique, négatif, conduira hélas à un épuisement. On finit de toute façon par réaliser qu’on n’est pas sur la même longueur d’onde, et que cette trop grande différence mène inexorablement à un sentiment d’effondrement, de fatigue, parfois avec beaucoup de colère, de tristesse, de mélancolie…
Il est alors temps de réaliser que quelque chose « cloche », que ça ne va pas, ou plus, et casser cette routine infernale.
L’idéal est d’arriver à se reprendre en main avant de tomber en dépression ou en burn out, mais trop souvent, c’est en tombant dans ces syndromes d’épuisement qu’on réalise que notre vie ne ne nous correspond plus.
D’un point de vue subtil, ces sentiments de « je ne suis pas à ma place« , « on veut me détruire« , « qu’est-ce que je fous là ?!« , sont aussi le résultat de contrats d’âmes négatifs, d’emprises sombres, de liens négatifs à couper.
On se retrouve alors incarné par exemple dans une famille toxique, avec des âmes franchement sombres, qui veulent notre destruction.
Loin de vouloir jouer le rôle de la victime, il s’agit d’une réalité qui détruit hélas…
Notre taux vibratoire est alors abaissé, et nous attirons à nous comme dans un cercle vicieux, d’autres personnes toxiques, d’autres situations négatives, qui ne font qu’accentuer notre mal-être.
N.B. : ceci est à distinguer, pour ne pas s’apitoyer sur son sort, de situations négatives répétitives, que l’Univers divin nous envoie un peu en boucle, pour nous faire prendre conscience de quelque chose à corriger en nous. Ce n’est certes pas toujours très agréable à vivre, mais c’est une responsabilisation pour se débarrasser de l’ancien, et s’alléger, s’ouvrir enfin au Renouveau et connaître une nouvelle source d’épanouissement.
Je l’évoquais précédemment, et j’y reviens plus en détails : une forte blessure d’abandon conduit à une compensation en voulant bien faire, aider, donner de sa personne pour être vu et reconnu.
Ce manque d’amour, conduit à une forme de dépendance affective, qui passe parfois par le besoin d’être bien vu de tout le monde…
Sauf que malgré nos attentes, cette reconnaissance n’arrive pas forcément, et nous sommes alors déçus… Donc, nous donnons encore plus, afin d’aller encore plus chercher cette reconnaissance, qui n’arrive toujours pas, etc. Résultat : quelque chose cède en nous, à force de déception, de fatigue, d’attente qui ne se réalisent pas, causé par ce décalage entre le désir et la réalité.
C’est une porte ouverte et une cause de burn out…
Il faut alors prendre conscience de cette blessure, et décider en conscience d’arrêter de trop donner aux autres, se rendre compte que de toute façon, ces personnes s’en fichent quelque part et profitent simplement de notre gentillesse.
La blessure d’abandon , comme celle du rejet, conduit à une forme de perfectionnisme pour montrer aux autres qu’on sait bien faire quelque chose. C’est à la fois une belle qualité (il faut le souligner !), mais aussi un défaut dans la mesure où on ne sait plus s’arrêter et se contenter d’un résultat tout aussi bien réussi mais peut-être moins prenant.
Il est essentiel d’apprendre à se recentrer, faire de soi sa priorité, et être un peu plus « égoïste » (dans le bon sens du terme, c’est-à-dire se permettre tout simplement de définir des limites saines, de les poser, et savoir s’arrêter à temps).
Savoir dire « non ! », « stop ! », fermement, oser demander des concessions et qu’elles soient surtout respectées (« d’accord, je fais ça pour toi, mais je demande telle condition en échange ! »).
Bref, apprendre à se respecter soi, d’abord, avant de respecter trop les autres, et de se faire « bouffer »…
Comme on dit, on est bon, c’est bien, on trop bon, on devient « bon bon », et on se fait manger !
Et puis… trop bon, trop c*n !…
Nous vivons dans un monde égotique (qui va vraiment faire prévaloir le côté égoïste et individualiste, intéressé), qui profite trop souvent de la gentillesse et de la bonne volonté des gens…
Nous ne devons pas non plus nous renfermer, être aigris et cesser d’aider les autres, mais prendre en considération cet aspect pour éviter bien des déceptions, du temps perdu et de l’énergie perdue aussi.
Cette volonté d’aider les autres, au détriment de soi, provient parfois d’une forte abnégation, où on devient quasiment transparent par rapport à l’autre, qu’on valorise plus que soi.
Cela vient aussi d’esprits généreux, sincères, désintéressés, mais qui peuvent hélas se faire abuser par des personnes peu scrupuleuses…
Travailler la confiance en soi, l’estime de soi, pour retrouver de l’énergie, et éviter de trop chercher à l’extérieur, ce qu’on a déjà tout simplement en soi.
Parfois, à trop donner aux autres, c’est en fait une volonté de se chercher en se définissant par le regard du monde extérieur.
Sauf que c’est en se regardant soi, en se connaissant, que le bien-être réel peut se créer.
Ce n’est pas en étant comme une coquille vide, qui va sans cesse chercher à l’extérieur comment se définir, qu’on peut arriver à se connaître…
Il est nécessaire de vraiment définir des limites fermes, savoir reconnaître ses propres limites, se respecter pour ne pas être comme « transparent », et finir par s’effacer par rapport aux autres et à leurs sollicitations, leurs demandes.
Et plus on se connaît, plus on sait respecter ses propres limites et ne plus se laisser faire, aller dans des situations ou vers des personnes toxiques, qui nous pompent notre énergie et nous sapent notre bien-être.
L’hypersensibilité peut aussi être une source de burn out…
Quelqu’un d’hypersensible, qui « capte tout » en permanence, et qui fait donc éponge à tout ce qui traîne, se sentira vite épuisé (le bruit, les émotions des autres, difficultés à filtrer tous les stimuli)…
Une personne hypersensible est souvent une personne propice aux confidences, vers qui on va se confier facilement, et qui prend encore plus les charges émotionnelles des autres…
Surtout si en plus, s’ajoute un sentiment d’être non compris des autres, tant les émotions ressenties sont parfois difficiles à partager…
Les métiers d’aide à la personne, de soins, de don de soi, sont aussi des causes possibles de burn out, tout autant que les postes « toxiques », avec des collègues négatifs qui nous accablent de charges de travail…
Il faut bien veiller à ce que soit respectée la règle du donner/recevoir : donner autant qu’on aimerait recevoir…
Autre « personne type » pour le burn out : quelqu’un qui vit relativement isolé, et qui doit donc assumer beaucoup de responsabilités sans être aidé (l’exemple : le parent isolé, divorcé). La liste des tâches à assumer étant longue et lourde, le don de soi omniprésent, il peut être difficile d’y arriver, surtout si à force, on ne sait plus prioriser le plus urgent…
De plus, la pression de la société de l’idéal de réussite en tous points, dans tous les domaines, est destructrice.
Il faut alors lâcher prise, accepter de ne pas tout réussir, cesser d’être perfectionniste, même si c’est difficile.
Privilégier le succès, le fait d’avoir simplement réalisé une tâche, et non pas tout réussir… Cela évite la dispersion, l’éparpillement, un mental trop plein, et un sentiment de dévalorisation, d’échec.
Un exercice qu’il peut être intéressant de réaliser : à la fin de la journée, prendre une feuille et un crayon, et écrire une liste de ce qu’on a réussi dans la journée, même si c’est anodin, un « tout petit truc », c’est important de le noter pour se valoriser et retrouver confiance dans ses capacités, dans sa force de création. Il peut être surprenant ensuite de lire tout ce qu’on a fait, alors qu’on n’y pensait plus, qu’on avait oublié, ou qu’on avait amoindri le résultat ! 🙂
Oser chercher et trouver de l’aide, oser demander, est parfois l’acte le plus courageux qu’on puisse faire, même si cela nous en coûte car nous n’osons pas.
Souvent, les personnes en burn out sont celles qui donnent facilement, mais acceptent difficilement qu’en retour, on puisse leur donner.
Homme ou femme, il peut y avoir un déséquilibre d’énergies Yin, féminines, de réceptivité, d’attente donc, et d’énergie Yang, masculines, d’action, de « meneur » ou « meneuse » :
– Une personne trop Yin, aura beaucoup d’attentes, et sera souvent déçue de ne pas recevoir en fonction de ses attentes, de ses idéaux et objectifs. Cette déception mènera à une forme d’épuisement, source propice d’un possible burn out.
– Une personne trop Yang, aura tendance à toujours tout mener d’elle-même, sans déléguer ou demander de l’aide, et finira par céder par un épuisement moral et souvent physique (le corps montrera des signes de faiblesse). Un côté Yang trop fort ne donnera pas envie aux autres de venir aider, car c’est une facette qui en « impose » et intimide, et on finit par se dire que cette personne n’a finalement pas besoin d’aide, qu’elle sait très bien se débrouiller toute seule, et puis de toute façon, elle ne semble pas manifester de demande et inspire plutôt une intimidation de ce côté-là…
Le « recevoir » n’est pas chose facile pour ces profils de personnes, et cela revient à ce que je décrivais plus haut dans l’article, qui renvoie à la blessure d’abandon et à la compensation par un côté « parfait », « tout va bien » (même si ça ne va pas, mais mon ego bloque par ce que je ne veux pas montrer que je suis en état de faiblesse).
Il n’est en effet pas facile d’admettre que ça ne va pas, ou plus : nous avons notre fierté qui veut nous faire croire que si, ça va, malgré tout !
Mais, pourtant, parler, oser demander de l’aide, peut être salutaire… L’idéal est de savoir reconnaître les signes avant le burn out, pour se reprendre en main à temps, et être satisfait d’avoir osé faire de soi sa priorité, se guérir, et aller mieux.
Si vous vous intéressez au burn out, pour accompagner un proche, ou pour vous prendre en charge vous-même, je vous recommande la lecture de Pascal Ide, dans son ouvrage « Le burn out : une maladie du don » :
Un livre simple, qui décrit tout aussi bien le burn out que les symptômes précurseurs, et comment éviter les rechutes.
Être accompagné, écouté, et réapprendre à faire de soi sa priorité, est la première étape pour aller mieux.
Réorienter sa vie, accepter le changement, la nécessité de faire évoluer certains aspects, est l’étape d’après pour se reconstruire et retrouver goût à la Vie, retrouver son harmonie intérieure ! 🙂
Rester ancré, rayonner pour soi son énergie (en imaginant un grand Soleil au niveau du chakra du plexus solaire – ce qui permet tout simplement de garder bien à soi son côté solaire ; d’émaner une belle énergie, un certain charisme et magnétisme), sont des petits exercices très simples que je recommande, pour garder une bonne image de soi, et la véhiculer aux autres. Ceci pour conserver un état d’esprit positif, et maintenir un taux vibratoire haut, qui permette de s’en sortir et d’attirer de nouveau à soi des personnalités positives, des situations joyeuses et épanouissantes.
Aller se promener, même 5 minutes, dans la Nature, de préférence les pieds directement en connexion avec la terre (par rapport à un sol goudronné)…
Admirer la couleur verte des plantes, des arbres, pour réharmoniser les énergies du coeur…
Se tourner vers le Soleil, le temps d’une minute, et sentir sa chaleur sur le visage…
Ces petits conseils permettent rapidement et facilement de se recentrer, d’aller mieux, et ils peuvent être appliqués quand on le souhaite, et autant de fois qu’on le désire.
Prenez bien soi. Nam’Asté !
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