L’après-vie…

Hier, cela faisait tout juste un mois qu’un être cher est parti.
Je rebondis donc sur cet événement pour partager mes pensées concernant un décès, un départ…

J’aurais pu écrire « hier, cela faisait tout juste un mois que j’ai perdu un être cher ».
Je trouve que c’est trop ramener à soi un événement certes dramatique, triste, mais où l’âme du défunt est malgré les apparences terrestres, libre et légère.

La mort de quelqu’un qui compte beaucoup pour nous est toujours un moment d’épreuve, quelque chose de très dur et très triste.
Cependant, c’est la réalité de notre perception liée à la vie terrestre. C’est parce que nous sommes encore sous le choc, comme une forme de trauma, suite à la disparition de l’être aimé.
Une part de nous continue à vivre selon les habitudes connues avec cette personne. Comme ces habitudes ont cessé du jour au lendemain, il y a un choc, un manque, terrible.

Et pourtant… Bien des signes nous apparaissent, des petits clins d’oeil de l’au-delà, pour nous dire « que tout va bien », que l’âme du défunt est bien dans la Lumière et a retrouvé la joie, la sérénité, qui lui manquaient peut-être sur Terre.

Dans notre culture traditionnelle judéo-chrétienne et occidentale, la mort est entourée de rituels ramenant toujours à beaucoup de lourdeur, de tristesse, alors qu’on s’attarde plus sur le corps physique, que l’esprit, l’âme de l’être cher.
On passe plus de temps à pleurer « une coquille vide », certes à respecter, plutôt que de comprendre que la Vie continue, autrement.
Cela vaut aussi pour nous, dans le sens où plus nous essayons de maintenir des vibrations élevées, plus l’âme peut partir haut dans la Lumière, rassurée de voir que ses proches vont bien et qu’elle peut partir librement. Bien sûr, cette âme sera toujours proche de nous, comme un Guide…

Il serait plus pertinent de parler de « l’après-vie », que de la mort…

Il faut aussi se laisser du temps, vivre ses émotions, et accepter de se réajuster, car un deuil prend du temps.
J’en parlais dernièrement, sur les émotions liées aux pleurs. C’est une expression saine de soi, comme rire, chanter, etc. C’est une des nombreuses facettes de l’être humain, qui en fait un être divin, riche et merveilleux.

Pleurer lors d’un deuil, c’est accepter d’évoluer, de lâcher prise, sur l’ancien, les souvenirs, et avancer, aller vers quelque chose d’inconnu certes, mais qui aura du sens, si on a la foi.
Plutôt que de rester figé sur les souvenirs, matériels et mentaux, il faut s’ouvrir « à plus grand », et c’est là que les miracles arrivent ! Des signes, des synchronicités, qui sont des clins d’oeil, des sourires, de l’âme aimée qui nous fait signe que tout va bien pour elle, et qu’il doit en être de même pour nous (il s’agit par exemple de partages simples d’énergies, d’une sensation d’être boosté pour aller de l’avant, autrement qu’en ayant connu la personne de son vivant, mais en se sentant bien aussi…).

Plus on est dans une forme de tristesse, de nostalgie, comme accroché au passé, plus cela fait de la peine à l’âme partie, et elle doit donc redescendre dans cette forme de densité pour elle, liée à la matière, pour nous aider.
Cela entretient un cercle vicieux, qui n’est bon pour personne.

Au contraire, quand on sait que l’âme va bien, qu’elle « est de retour à la maison avec ses proches dans la Lumière », nous nous sentons aussi le coeur léger, ouvert à la Vie, à toutes ses belles opportunités, ses cadeaux, que l’Univers divin nous offre.
Oui, la Vie est une chance et il faut la saisir !
Je ne pourrais pas citer mieux que Mère Teresa et son très beau poème sur la Vie !

Poème "La Vie", par Mère Teresa
Poème « La Vie », par Mère Teresa

La « mort » est un « passage », dans le processus de mort-renaissance qui accompagne chaque être sur cette planète.

« L’âme hors« , « pas sage« … En langage des oiseaux : là encore, il y a de quoi réfléchir !

Pour ceux qui croient aux vies antérieures, il y a donc aussi un processus d’incarnation, on naît, on vit une expérience terrestre, puis on part, on meurt… Et ainsi de suite suivant ce que l’âme a choisi d’apprendre pour évoluer.

C’est un peu comme un avion, qui fait du « touch’n go »… Il atterrit, décolle, toujours sur la même piste, mais il reste lui-même. C’est toujours le même avion qui expérimente ! C’est un peu ce qui se passe pour une âme, quand elle naît puis vient un jour à partir…

Un avion, léger et libre
Un avion, léger et libre

Il est donc bon, pour son bien-être mental, de se défaire de toutes les croyances et traditions, concernant la mort. Il est préférable de vivre ses émotions avec son ressenti profond, dans son coeur, qu’avec uniquement son mental, faussé par ces programmes de deuil.

C’est un moment pour soi, pour se recentrer, réapprendre à vivre « autrement » avec l’être cher qui est parti, mais qui est toujours là, d’une certaine manière. <3

Prenez bien soin de vous, en période de deuil, soyez à l’écoute de tous les signes offerts par l’âme qui est partie ! Envoyez-vous et envoyez-lui de l’Amour, aimez-vous, et appréciez chaque petit instant de Bonheur ! <3

Nam’Asté !

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